Un bateau chargé de vits
Descendait une rivière.
Ils étaient si bien raidis
Qu’ils passaient par la portière.
Pan, pan, de la Bretonnière !
Pan, pan, de la barbe au con.
Ils étaient si bien raidis
Qu’ils passaient par la portière,
Une dame de Paris
Voulut en acheter une paire.
Pan, pan, de la Bretonnière !
Pan, pan, de la barbe au con.
Une dame de Paris
Voulut en acheter une paire.
Pour en choisir deux jolies,
Envoya sa chambrière.
Pan, pan, de la Bretonnière !
Pan, pan, de la barbe au con.
Pour en choisir deux jolies,
Envoya sa chambrière.
Chambrière, en femme d’esprit,
S’en est servi la première.
Pan, pan, de la Bretonnière !
Pan, pan, de la barbe au con.
Chambrière, en femme d’esprit,
S’en est servi la première.
Elle s’en est si bien servi
Qu’elle s’est pété la charnière.
Pan, pan, de la Bretonnière !
Pan, pan, de la barbe au con.
Elle s’en est si bien servi
Qu’elle s’est pété la charnière.
Et du cul jusqu’au nombril,
Ce n’est plus qu’une vaste ornière.
Pan, pan, de la Bretonnière !
Pan, pan, de la barbe au con.
Et du cul jusqu’au nombril,
Ce n’est plus qu’une vaste ornière.
Les morpions nagent dedans,
Comme poissons en rivière.
Pan, pan, de la Bretonnière !
Pan, pan, de la barbe au con.
Les morpions nagent dedans,
Comme poissons en rivière.
On croit baiser par devant,
Va t’faire foutre, c’est par derrière.
Pan, pan, de la Bretonnière !
Pan, pan, de la barbe au con.
On croit baiser par devant,
Va t’faire foutre, c’est par derrière.
On croit être son amant,
On est son apothicaire.
Pan, pan, de la Bretonnière !
Pan, pan, de la barbe au con.
On croit être son amant,
On est son apothicaire.
On croit l’aimer tendrement,
On lui donne qu’un clystère !
Pan, pan, de la Bretonnière !
Pan, pan, de la barbe au con.
On croit l’aimer tendrement,
On lui donne qu’un clystère !
On croit lui faire un enfant,
La marchandise tombe par terre.
Pan, pan, de la Bretonnière !
Pan, pan, de la barbe au con.
On croit lui faire un enfant,
La marchandise tombe par terre.
"Ah !" Dit-elle, en l’écrasant,
"C’lui là n’battra pas son père."
Pan, pan, de la Bretonnière !
Pan, pan, de la barbe au con.
"Ah !" Dit-elle, en l’écrasant,
"C’lui là n’battra pas son père."
"Et tu n’écorcheras pas,
Le joli con de ta mère." |
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