J'ai tâté du vin d'Argenteuil
Et ce vin m'a foutu la foire
J'ai voulu tâter de la gloire
Une balle m'a crevé l'oeil
Des catins du grand monde
J'ai tâté la vertu
Des splendeurs, revenu,
Je veux tâter le cul
De ma blon-on-de, de ma blon-on-de
Des splendeurs, revenu,
Je veux tâter le cul
De ma blon-on-de, de ma blon- on-de
Y a des gens qui font la grimace
Quand ils voient Monsieur le Curé
Promener dedans une châsse
Un bon Dieu en cuivre doré
Ce bon curé se trompe
Il serait mieux venu
Si foutant là l'Jésus
Il promenait le cul
De ma blon-on-de, de ma blon-on-de
Des splendeurs, revenu,
Je veux tâter le cul
De ma blon-on-de, de ma blon- on-de
Mon fils me dit un vieux dervî,
Permettez que l'on vous le dise
A baiser sans permis d'église
Vous perdez le saint paradis
Vous foutez-vous du monde ?
Dis-je à ce vieux cocu.
Le paradis perdu
Vaut-il un poil du cul
De ma blon-on-de, de ma blon-on-de
Des splendeurs, revenu,
Je veux tâter le cul
De ma blon-on-de, de ma blon- on-de
Preux guerriers, vaillants conquérants
Fi de la gloir'qui vous éclope
Votr'maîtresse est une salope
Qui vous pince en vous caressant !
Empoignez-moi la ronde
Et la lance et l'écu
De peur d'être cocu
Moi j'empoigne le cul
De ma blon-on-de, de ma blon-on-de
Des splendeurs, revenu,
Je veux tâter le cul
De ma blon-on-de, de ma blon- on-de
Puisque ici bas, l'homme jeté,
Doit mourir comme une victime
Je me fous du trépas sublime,
J'emmerde l'immortalité !
Puissé-je en passant l'onde
Du fleuve au dieu cornu
Godiller ferme et dru
Et mourir dans le cul
De ma blon-on-de, de ma blon-on-de
Des splendeurs, revenu,
Je veux tâter le cul
De ma blon-on-de, de ma blon- on-de |
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Dans les bréviaires |
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